27/8/2020
Alors que rien n’est effectivement établi sur la COVID 19, et que l’incertitude scientifique invite à la prudence et à la mise en œuvre du principe de précaution, notamment en termes d’organisation du travail et d’accueil en milieu scolaire. Vous improvisez.
Alors que nous ne cessons de vous rappeler que le temps n’est pas aux réformes régressives, rejetées par les personnels. Vous minimisez.
Alors que des centaines d’élèves n’ont pas de place en lycée, pas de réfectoire, pas d’internat... Vous fermez les yeux.
Alors que la réforme des lycées, avec le renforcement du contrôle continu et la suppression des épreuves ponctuelles entraîne de fait la disparition du cadre national d’évaluation des élèves, vous tuez le BAC.
Alors que la réforme du Bac et ses nouvelles modalités d’évaluation supprime la possibilité d’évaluer de façon juste et transparente les élèves de l’ensemble des établissements du territoire, vous supprimez l’égalité.
Alors que le budget annuel global du Rectorat est évalué à 500 millions d’euros, entraînant une inégalité majeure entre les élèves de Mayotte (4900 € de dépense annuelle par élève) et ceux de métropole (6300 € dans 1er degré et de 9700 € dans le 2nd degré), vous devenez sourd.
Alors que la suppression de personnels et l’augmentation du nombre d’élèves par classe créent de véritables problèmes pédagogiques, vous faites des économies.
Alors qu’avec la baisse des horaires élèves et la réduction drastique des enseignements disciplinaires, les « derniers de cordée » sont les premier·ères sacrifié·es. Vous les abandonnez.
Monsieur BLANQUER, arrêtez d’être le « Monsieur MOINS » de l’Education Nationale. Cessez donc d’aggraver une situation déjà préoccupante et prenez des mesures fortes pour y répondre, en concertation avec les représentant·es des personnels !
9/2/2021
Enfermé dans sa bulle, Blanquer et le Recteur n’ont pas tenu compte de nos multiples alertes.
En savoir plus >2/2/2021
Le 4 février D’autres choix pour le progrès social
En savoir plus >2/2/2021
Les Assistant d’Éducation ne veulent plus être des « pions »
En savoir plus >